Transition écologique
Les Ceméa revendiquent un projet de société qui prenne en compte la complexité des interactions sociales, culturelles, économiques, environnementales et écologiques. Ils soutiennent des objectifs d'égalité sociale et de préservation des ressources naturelles pour la planète.
Les actes de la vie quotidienne, dans les interactions avec d’autres et dans le milieu, sont des pistes concrètes pour permettre la conscientisation et dynamiser le pouvoir d’agir. C’est par l’éducation, pour une éducation renouvelée sur ces questions, qu’il est possible d’agir sur les politiques publiques. Il est nécessaire d'agir pour la reconnaissance d’une dimension éducative et sociale de ces politiques, pour l’éducation tout au long de la vie d’une autre façon d’habiter la terre. L’Éducation nouvelle et l’Éducation populaire pratiquent l’écologie au quotidien.
L’engagement citoyen dans l’action est essentiel, mais ne peut suffire, le niveau politique reste fondamental et nécessaire et ne doit pas cautionner les tentations de culpabilisation individuelle.
Agir au quotidien pour préserver la planète
Du local à l’international, dans une dimension solidaire, dans tous les domaines d’activité, dans toutes les rencontres, les Ceméa renforcent leur lien d’appartenance à la planète et apprennent à la préserver. Les Ceméa dans toutes leurs dimensions - mouvement, associations, organismes de formation, entreprise sociale et solidaire - s’assurent d’être en cohérence avec cet enjeu dans leurs pratiques quotidiennes. Pour les Ceméa, il est temps d’agir. Les Ceméa s'inscrivent dans un nouveau rapport au Monde, à travers l’éducation, pour découvrir qu’il y a plus de joie authentique à partager l’inépuisable (la culture et les savoirs, la créativité et la solidarité) qu’à vivre dans une surenchère consumériste qui pille sans retour des ressources dont nous savons maintenant qu’elles sont épuisables... et presque épuisées. « L’infiniment petit » du « moindre geste » s’inscrit dans « l’infiniment grand» d’un monde désormais radicalement modifié par la présence et l’action des humains, un monde que nous savons fini et fragile.