Mai 1968 développement critique et engagement

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Le contexte social et éducatif de mai 68 a encouragé les Ceméa à poursuivre leurs orientations vers des pratiques davantage critiques et engagées. Ils ont alors accéléré la professionnalisation en renforçant la formation des animateurs et des responsables socio-éducatifs ; en créant des structures et s'impliquant activement dans l'insertion sociale et professionnelle des jeunes ; tout en adaptant leur organisation territoriale et nationale pour mieux répondre aux défis éducatifs et sociaux.

Mai 1968 d'une importance capitale

Gisèle De Failly, alors Déléguée générale des Ceméa, communique à la suite des évènements de Mai 68 :

"Les événements que nous venons de vivre sont d'une telle importance, et d'une telle portée qu'ils ont touché, dans ses profondeurs, la vie de chacun de nous. Personnellement, familialement, socialement, nous avons été impliqués dans ce formidable sursaut qui bouleverse notre pays. Mais en tant que membres d'un mouvement d'éducateurs il nous atteint directement et doublement."

Dans ce texte, on nous raconte la prise de conscience de l'importance du droit à la vie, à la création, et à l'expression pour tous, en particulier pour les jeunes, qui ont été au cœur des événements sociaux récents.

Les Ceméa ont contribué de près ou de loin en aidant des étudiants à réfléchir sur les principes d'autorité et de respect notamment grâce à leur expérience comme moniteurs auprès des enfants, leur permettant de comprendre la complexité du pouvoir.

La transformation sociale est un processus long et difficile, qui prend des années avant de se concrétiser pleinement.

Mai 1968 - Gisèle De Failly nous raconte

Quelque chose s'est passé dans les esprits

Gisèle de Failly, 1968

Retrouverez son témoignage en téléchargement !