À propos des vacances collectives

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Les Ceméa insistent sur la grande importance des temps de loisirs et le droit pour chaque enfant, chaque jeune d’avoir accès à des vacances de qualité.

Stopper l'obsolescence

Beaucoup d’organisateurs d'accueils collectifs de mineur·es et de séjours de vacances ferment et vendent leurs locaux, c’est un signe qui ne trompe pas. Il est plus que temps d'arrêter cette hémorragie !

Les loisirs collectifs ont été, sont et resteront des aventures incontournables. C’est un moyen équitable d’accéder aux vacances et aux loisirs collectifs, qui regorgent de temps et d'espaces d’apprentissages multiples, fruits d'expériences qui contribuent au développement de chacun·e au même titre que les autres temps de la coéducation.

Ce sont des espaces et des lieux au service des projets des enfants et des adolescent·es. Ce tiers temps (c’est le troisième morceau du puzzle de la coéducation) permet de bénéficier d’une réponse adapté aux besoins et d’exercer pleinement sa liberté dans un cadre posé certes mais qui laisse la part belle aux initiatives. Les rythmes de vie y sont régulés, la citoyenneté y est développée, exercée, grâce à la grande attention et à l’importance donnée à la vie collective réfléchie et mise en place par les équipes d’animation.

Top départ

Au cœur d’une époque où l’individualisme a pris le pas sur l’individuation, où le collectif a tendance à noyer l’individu, où la vitesse absorbe toute tentative de prendre le temps d’apprécier les choses, c’est, pensent les Ceméa, une belle manière de revenir à quelque chose de plus terre à terre, de plus humain.

Les séjours de vacances privilégient ce que la notion de départ peut apporter de dépaysement, de confrontation, d’apprivoisement d’un environnement nouveau. L’éloignement est une expérience à vivre, le fait de dormir hors de chez soi est une étape incontournable vers l’émancipation

Quadrille

Le temps d'une reconquête

Les Ceméa affirment qu’il est nécessaire de relancer sans tarder ce type d’accueils dans une société rongée par la marchandisation et la course au toujours plus, nécessaire de se donner les moyens de redévelopper ce qu’on appelait les colos .

Les pouvoirs publics doivent comprendre l’intérêt des vacances collectives où le brassage des publics accueillis et le vivre ensemble sont des éléments qui ne peuvent qu’accompagner les enfants et les jeunes leur conquête d’un statut d’acteurs et actrices d’une société plus humaniste et plus juste en grandissant, en ayant l’occasion de vivre de nombreuses situations propices à leur émancipation.

Les accueils collectifs de mineur·es et les séjours de vacances sont des lieux très sécures pour les publics accueillis.