Débat autour du système éducatif et des inégalités sociales
Mercredi 22 mai 2024, Najat Vallaud Belkacem, ex-ministre de l'Education nationale, a débattu avec Jean-Baptiste Clerico, Directeur Général des Ceméa. Un temps fort diffusé en ligne et en direct sur Youtube et Peertube à l’occasion de la sortie du livre qu'elle a co-écrit "Le Ghetto scolaire, pour en finir avec le séparatisme" et la publication de son interview dans la revue VEN n°593.
Regarder le débat du mercredi 22 mai
L'enregistrement du débat diffusé en direct en ligne sur les chaînes vidéo Peertube et Youtube des Ceméa France a été enregistré. Il sera disponible sur ces mêmes chaînes dans les prochains jours.
Un débat qui aborde les inégalités sociales dans le système éducatif et les conditions politiques et pédagogiques nécessaires pour vivre une réelle mixité.
Une discussion animée par Joséphine Lebard, journaliste spécialiste des questions liées aux quartiers, à la politique de la ville et à l'éducation. Ce débat permettra de partager le diagnostic posé dans l'ouvrage "Le Ghetto scolaire, pour en finir avec le séparatisme" et dessiner des pistes sociales et pédagogiques – et donc politiques – pour bâtir un monde où l’on privilégie la rencontre des autres et de soi au séparatisme.
Visionner le débat
Comment vivre ensemble si on n’a pas grandi ensemble ? Le sentiment quand on habite en périphérie d’être moins bien traité que les élèves des centres-villes, est-il fondé ? Peut-on parler de ghettoïsation de l’école, y compris de l’école publique ? Quelles différences entre séparatisme scolaire et rupture civique ? L’uniforme suffit-il à lutter contre l’entre-soi dans lequel s’enferment de plus en plus les plus aisés ? …
L'idée c'est de pouvoir s'adapter aux élèves tels qu'ils sont, tels qu'ils évoluent, et pas tels qu'on les rêve.
Le dernier ouvrage co-écrit par Najat Vallaud Belkacem ancienne ministre de l’Education nationale (2014-2017) et le sociologue François Dubet fait le constat d’un système éducatif qui n’arrive pas à corriger les inégalités sociales et à démocratiser l’accès à une éducation de qualité. En cause, une vision de l’école qui ne pose pas comme essentielle et fondamentale sa mission émancipatrice pour tous et toutes …et ne se donne pas les moyens d’y parvenir. Au-delà de la question des effectifs, de la formation des personnels enseignants et non-enseignants, la question de la pédagogie se pose : l’hétérogénéité dans les classes dont les études montrent qu’elle est favorable à l’émancipation, doit s’accompagner d’une pédagogie où la coopération prime sur la compétition permanente.
Faire avec chaque enfant et chaque jeune, en le considérant comme une personne à part entière, c’est permettre à chacun.e de trouver sa place au sein du collectif.