Bourgogne Franche-Comté: Ça bouge aux Ceméa

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Les Ceméa BFC diversifient leurs activités et interviennent de plus en plus en direct avec des publics à proximité de leurs locaux. Les demandes ne cessent d’affluer. Couplé aux besoins repérés cela constitue de nouveaux terrains d’application, hors formation.

Un développement exponentiel

Que ce soit dans un camion qui sillonne les routes autour de Besançon, avec les établissements scolaires et des associations du quartier, ou avec un partenaire de toujours (les PEP), avec la municipalité bisontine, ou un intermittent du spectacle, les expériences se multiplient.

Animation dans l'école pendant le temps scolaire

Une école du quartier QPV de Planoise à Besançon est venue demander aux Ceméa s’ils étaient en capacité d’intervenir avec une cohorte d’élèves de CM1 et CM2 qui très agité·es et difficilement canalisables sèment la zizanie à l’école. Après une réunion constructive entre des enseignant:es et des formateur·trices des Ceméa il a été décidé de leur faire vivre (au sein d’un corpus de 8 activités animées par d’autres associations ainsi que par des enseignant·es) un atelier autour du bois et de la construction d’hôtels à insectes. Chaque groupe de 8 le vivra une fois.

Le dispositif dure 8 semaines tous les jours d’école pendant deux mois.

Paroles nomades

Le conteur et responsable de "la boutique du conte" Rafik Harbaoui a mis en place sur le quartier de Planoise à Besançon une opération annuelle qui se propose de redonner la parole aux habitant·es. Retrouver cette fonction de l’agora qui structure et dynamise la polis». Tel est le but de cette animation sur la Place des Nations (quartier de Planoise). Palabres, échanges, rencontres, thé et boissons fraîches pour «parler de tout et de rien, écouter des histoires ou des récits de voyages». Mais aussi : ateliers d’écriture, formations au conte, spectacles, lectures à la criée, conférences/témoignages d’habitants, Le créateur de cet événement fait valoir ses droits à la retraite. Aussi les partenaires de ce projet ont sollicité les Ceméa pour qu'ils prennent en 2022 le pilotage de ce projet.

Il s'agit d'un nouvel ancrage culturel sur un territoire de proximité dans une pleine dynamique d'éducation populaire.

Itinérances numériques

À la suite de constats établis il s'agit d’un service éducatif mobile répondant à des situations vécues par des personnes fragilisées et qui contribue à réduire l’iniquité quant à l’accès aux outils du progrès.

Interventions dans différentes maisons de retraite pour accompagner les résident·es à utiliser des tablettes (qui végétaient), en centres de loisirs et dans les clubs de sport (sensibilisation aux réalités des réseaux sociaux), des maisons de quartier (animation d’activités ayant besoin de matériel et de logiciels adaptés), des établissements scolaires (accompagnement aux inscriptions au collège ou aux lycées, aux demandes de bourses, création de cartes de bus (tout est dématérialisé et tout le monde ne sait pas faire et/ou n’a pas l’outil adéquat). Installation du camion sur le marché du quartier, sur une place ou dans la rue sans but précis en étant un point d’accueil pour tout ce qui concerne les démarches nécessitant des outils numériques.

Le camion est un des outilsq des interventions dans le  dispositif « Territoires numériques Éducatifs ».

Être en prise directe avec les publics qui sont des voisin·es, c'est une évidence aujourd'hui !

Gestion pédagogique d’un centre permanent, propriété des PEP 90

La philosophie de l'accueil, du fonctionnement et de la conception des activités (en témoignent les nombreux retours élogieux des groupes qui ont vécu des séjours au château) at été magnifié la philosophie de l’accueil, du fonctionnement et de la conception des activités. C’est une chance réelle de concrétiser la coopération avec un partenariat principal et d’autres plus ponctuels, d’offrir pour les stagiaires BAFD et Bafa un terrain idéal pour mettre en application ce qu’il·elles ont découvert en formation, et enfin de faire vivre à des publics très divers ( familles, enfants, enseignant·es…) des projets teintés des valeurs de l’Éducation nouvelle. Et ainsi de faire connaître ce que préconisent les Ceméa.

Il semble plus intéressant que ce centre appartienne à un partenaire, faire avec oblige à se poser mutuellement des questions et à y répondre par des réajustements incessants. il n'est pas question de faire à la place de.Cette collaboration n’est pas simple mais elle est quotidienne.

Terrain d'aventure

L'action est la suite logique des interventions en pied d’immeubles que nous menons depuis deux ans (au sein de l’opération « quartiers d’été » menée par la ville de Besançon) en animant dans trois quartiers des activités pour les jeunes qui ne partent pas.

Lors de nombreuses réunions avec la municipalité regroupant des acteurs du quartier de Planoise où nous sommes implantés il s’est avéré que les débats n’avançaient pas, la directrice a pris les devants après avoir pris la température et a proposé la mise en place d’un comité de pilotage de structures du quartiers, municipales et associative, qui a décidé la mise en place d’un terrain d’aventures au pied des futurs locaux. Et si les Cemea sont seuls pour une première, il s’agit bien d’une décision et d’une ouverture collective. Un temps de formation est proposé auxfutur·es intervenant·es

 

École ouverte

Une école centralise les enfants qui sont désigné·es par les enseignant·es et dont les parents ont accepté cette désignation .

Les enfants qui sont plutôt du cycle 2 travaillent à partir de fiches (« le hors série de VEN « dans le vent » pour les moulinets et la fiche qui figure dans Yakamédia pour d'autres objets.) pour réaliser unr jouet. Ce qui leur permet de remobiliser de la lecture, du calcul, de la géométrie à hauteur de ce qu’ils savent et ont appris tout au long de l’année scolaire. Il est possible de laisser les enfants tâtonner, faire des propositions, chercher. Mais ce sont avant tout des temps de loisirs et les enfants finissent par jouer avec les œuvres réalisées.