Se cultiver est un droit
Les Ceméa affirment que l’accès aux formes et productions artistiques, à la création et à la culture, est un droit fondamental qui contribue à la formation du·de la citoyen·ne. C’est un droit inaltérable et ce droit est garant de la démocratie.
Un atout pour la démocratie
Une démocratie qui place la culture dans ses priorités et qui ne la réserve pas à une, à des élites. Une démocratie qui ne laisse personne sur le bord de la route et qui respecte la place de l’approche culturelle dans toute sa globalité à décliner dans chaque temps pour chaque individu.
Passer de l'état de mateur à celui d'auteur
La culture ne saurait se limiter à celle qui est labellisée par l’état ou les personnes qui sont ou se disent autorisées, ni à celle induite et impulsée par l’univers terrible d’une marchandisation qui s’installe et gagne du terrain.
Se cultiver est en effet indéfectiblement un droit qui nécessite des apprentissages, et une accessibilité avérée pour tous les citoyen·nes aux biens et espaces culturels ou artistiques.
Les Ceméa revendiquent la nécessité d’une éducation artistique et culturelle pour chacun·e, qui plus encore que « mieux consommer » vise plutôt à donner des clés de compréhension et des leviers pour, s’en emparant, que chaque individu soit en capacité d’agir dans et sur son environnement .
Comment passer de l’état de mateur à celui de consommateur puis de consomm/acteur puis d’acteur et enfin à celui d’auteur ? Ce cheminement demande du temps, de la pratique et un accompagnement majuscule.
Les Ceméa se positionnent en tant que structure de cet accompagnement de tous les instants. Il doit nécessairement être abordé avec et intégré dans une dimension politique, notamment pour les jeunes adultes, dans une démarche d’éducation populaire.