Une formation à la personne, une formation au métier
Dans leurs engagements dans le domaine de l'animation professionnelle, les Ceméa pensent que la formation est permanente et qu'elle permet aux participant·es de bénéficier d'une multiplicité de rencontres et d'apports aussi bien professionnels que personnels.
Se découvrir de nouvelles capacités
La formation contribue à la transformation des personnes. Elle dépasse la préparation technique d’un diplôme. Les démarches de formation nécessitent une implication personnelle qui fait que chacun·e se voit autrement, se connaît mieux et se découvre de nouvelles capacités.
La formation, un lieu de confrontation d'idées et de pratiques
- La formation est un espace de rencontres
- La formation est un espace de laïcité où se vivent les différences par le respect mutuel qu’elle nécessite et par les interrogations individuelles et collectives qu’elle suscite.
- La formation devrait être gratuite pour les participant·es. Cette gratuité doit être garantie par des financements publics et des financements issus des organismes collecteurs.
- La formation est un lieu du développement culturel. Les animateur·trices ont un rôle à jouer dans l’accès de toustes aux pratiques culturelles. Pour cela la formation doit être un lieu de découvertes, de valorisation, de la diversité des pratiques culturelles.
- La formation est un lieu de valorisation de la dimension politique. Les Ceméa contribuent à la connaissance de toutes les formes de la vie démocratique, au suivi et à la compréhension de l’actualité, au décryptage des enjeux sous-jacents aux projets professionnels comme aux politiques publiques et associatives. L’activité professionnelle est la base du processus de formation. Leur pédagogie de l’alternance s’appuie sur l’expérience de chacun·e mais aussi sur les pratiques et les projets des structures de terrain. La formation résulte de cette interaction entre les stagiaires, le centre de formation et le terrain professionnel.
Les Ceméa insistent sur le fait que les formations conduites en partenariat nécessitent une forte cohérence entre les projets de chaque partenaire. Construire et conduire ces formations exige une clarification des objectifs communs, un accord sur les méthodes utilisées et sur leur cohérence, un suivi et une concertation durant l’ensemble de la formation. Dans cette réflexion commune les Ceméa insistent sur l'importance de la formation des personnes menée constamment en parallèle de la formation au métier d'animateur·trice.
Les Ceméa préconisent également
- La Validation des Acquis de l’Expérience est une richesse pour les personnes. La reconnaissance et la mise en acte de ce principe sont des acquis sociaux et professionnels importants, pour autant que le corps professionnel soit en capacité d’en contrôler la mise en œuvre.
- Les animateur·trices professionnel·les ont une responsabilité sociale et politique. Ils engagent un projet de société par le choix des méthodes qu’il mettent en œuvre. Ils inscrivent nécessairement leur action dans les démarches de l’éducation populaire en s’adressant à tous les publics,et en agissant pour le développement et l’autonomie de ces publics. Ils jouent un rôle dans la prise en compte de l’interculturel local et quotidien.
Les Ceméa mettent en avant une conception et une pratique de la formation en alternance. Ils ajoutent que l'activité professionnelle est la base du processus de formation. Leur pédagogie de l’alternance s’appuie sur l’expérience de chacun·e mais aussi sur les pratiques et les projets des structures de terrain. Enfin ils précisent que la formation résulte de cette interaction stagiaires, centre de formation et terrain professionnel.