Passer le Bafa, ça vous dit ?

C’est une formation courte, qui permet de se former pour faire de l’animation pendant les vacances, les mercredis et les temps périscolaires. Passer son BAFA, c’est une expérience à part, qui, en plus de trouver un « job d’été », constitue une vraie démarche d’engagement social et citoyen doublée d’une mission éducative. Cette formation est ouverte à toutes et à tous sans conditions de diplôme ou d’expérience.

Ce dispositif de formation comporte trois étapes, sous forme de stages, avec une alternance entre « théorie » et « pratique » :

La première : La formation générale d’une durée de 8 jours, qui s’effectue auprès d’un organisme de formation comme les Ceméa et permet d’acquérir les « bases », les fondamentaux (animer des activités, connaître les publics, apprendre à travailler en équipe, …) ;

La seconde : Le stage pratique d’une durée d’au moins 14 jours, qui s’effectue en accueil collectif de mineur⋅es (ACM) et constitue une mise en situation réelle d’animateur.rice, encadrant ainsi des groupes d’enfants ou d’adolescent⋅es ;

La troisième : le stage d’approfondissement d’une durée de 6 jours OU le stage de qualification d’une durée de 8 jours, qui s’effectuent de nouveau auprès d’un organisme de formation et qui viennent consolider et enrichir les acquis, tout en choisissant une thématique (jeunes enfants, activités manuelles, animer en bord de mer, …) pour perfectionner tes compétences ou un objet sur lequel te « qualifier » (surveillance des baignades en ACM, voile, …).

Le BAFA est une vraie plus-value dans un parcours de vie. Il permet de vivre des expériences de vie collective, riches en apprentissages sur soi-même et sur les autres, mais surtout : Le BAFA ne permet pas seulement d’apprendre à mettre en place une activité, il aborde toutes les dimensions de ce qui concerne un⋅e animateur⋅rice en Accueil Collectif de Mineurs - ACM, comme par exemple :

• Garantir la sécurité (physique, morale, affective) des jeunes accueilli⋅es ;
• Sensibiliser et prévenir les publics de risques potentiels dans leur vie de jeune, dans et en dehors de l’ACM (conduites addictives, violences sexistes et sexuelles, harcèlement, …) ;
• Elaborer et développer des réflexions d’ordre pédagogique (comment gérer le lever matinal des jeunes en séjour, comment susciter l’envie auprès du public de créer des projets, de réguler des difficultés dans la vie d’un groupe, …) ;
• Et tant d'autres... 

Si les Ceméa affirment en ce début d'article que passer le BAFA c’est avant tout « une vraie démarche d’engagement social et citoyen », ils notent également que dans le parcours de l’animateur⋅rice, c'est une mission éducative riche de sens auprès des publics jeunes (transmettre des valeurs, apprendre ensemble la laïcité, repérer les jeunes dans des contextes sociaux et culturels, …).

Si vous souhaitez vous inscrire en BAFA ou simplement vous renseigner sur le cadre des stages, les aides disponibles et la démarche à entreprendre pour contribuer à offrir des vacances et des loisirs de qualité aux enfants et aux jeunes, consultez la page dédiée sur : 

Hélène Chevalier, responsable des Ceméa PACA pour l'antenne de Nice, présente le BAFA et répond aux questions d'une journaliste de BFM. L'occasion de rappeler à un public large le rôle éducatif et formateur de ce brevet.