Du côté des enseignant·es

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Les Ceméa pensent que seules les personnes œuvrant au sein de l’école (et chaque personne quels que soient son statut, son métier, y fait œuvre d’éducation) ont le pouvoir de la faire évoluer, de la changer.

Une aventure collective

Le changement de l’école n’est possible que si toutes les personnes qui y interviennent (personnels de direction, les CPE et la vie scolaire, personnels de santé, d’orientation, de surveillance, AESH, Atsem, agent·es d’entretien, intervenant·es divers mais aussi et principalement les enseignant·es) oeuvrent ensemble à celui-ci.

 

Les Ceméa affirment que le métissage des cultures professionnelles est un gage de qualité de la coéducation, dont l'école est un des piliers.

Tout·e éducateur·rice ( il est utile de rappeler ici que sa tâche n'est pas du tout d'éduquer mais d’agir afin que les enfants et les adolescent·es acquièrent les savoirs, savoir-faire et savoir-être pour être en capacité de penser par eux·elles-mêmes) se détermine comme un·e praticien·ne-chercheur·se militant·e de l’éducation. Et l’enseignant·e est tout à la fois un·e éducateur·rice, un·e pédagogue et un·e ingénieur·e-chercheur·euse, qui doit bénéficier d’une liberté pédagogique à cultiver, à renforcer. Il·elle participe du processus d'émancipation des enfants et des jeunes dont il·elle a la charge.

Des adultes

Pour changer, soutenue par l'extérieur, l'école doit se modifier de l'intérieur

Cela passe nécessairement par

  • une pratique d’activités au quotidien,
  • l’instauration d’un dialogue des pédagogies entre elles afin de mobiliser des pédagogies nouvelles,
  • une reconnaissance des différents statuts à égalité,
  • une formation et une recherche action concourant à changer les cultures professionnelles,
  • l’entretien de son propre rapport à la culture,
  • une formation conjointe de tous les acteurs et toutes les actrices de la coéducation,
  • la reconnaissance de l’importance du partenariat entre les enseignant·es, les parents, les acteurs éducatifs territoriaux, les actrices éducatives territoriales ainsi que des mouvements pédagogiques et d’éducation,
  • une véritable formation initiale et continue des enseignants et d’un accompagnement des familles,

Des enfants

Enfin, nous rappelons que les valeurs et le projet des Ceméa rejoignent la philosophie de l'école publique, laïque, obligatoire. Ils ne préconisent simplement pas les mêmes méthodes.