La vie associative à la délégation de Pontoise
Au début des années 70, les Cémea avec le réseau des organisateurs de centres de vacances de la région parisienne organisaient une grande fête des colos. A la délégation de Pontoise, créée en 1974, un secteur Adhérent a développé des liens avec les ancien•nes stagiaires et toutes les municipalités et comités d’entreprise organisateurs de Centres de Vacances et de Loisirs sur le territoire. Bertrand Chavaroche, coordinateur de cette dynamique pendant 3 ans, raconte.
On vous parle d'un temps que les moins de ...
Les années 1970 marquent une période un peu particulière, de forte effervescence pédagogique et politique aux Cemea: la démarche de projet, la réunion de stage, le stagiaire acteur de sa formation… De plus, chacun des stages de base animateur•rices ou directeur•rices enregistrait de 25 à 35 adhésions sur 40 stagiaires, ce qui générait un nombre important d'adhérent•es.
Les adhérent•es pouvaient se retrouver dans des groupes locaux dans les villes où des militant•es étaient investi•es pour y vivre leurs propres intérêts (Conflans Sainte Honorine, Sarcelles, Taverny, Argenteuil, Genevilliers, Nanterre…) soit s’inscrire dans un programme régional proposé par la délégation.
Parallèlement, chaque année des soirées débat avec intervenant•es étaient organisées autour de projections de films dans plusieurs villes sur des expériences éducatives en centres de vacances, sur l’accueil des enfants immigrés, sur les jeunes marginaux (pas encore nommés les nomades du vide), sur l’antipsychiatrie, plus les films qui venaient de sortir sur Deligny (ce gamin-là, l’expérience Monoblet).
Deux à trois sorties théâtre étaient proposées également à tous les adhérent•es et ouvertes aux ancien•nes stagiaires, entre les mois d’octobre et mars, dans les théâtres de la banlieue parisienne avec lesquels les Ceméa étaient en contact.
Pendant 3 ans coordinateur de cette dynamique, Bertrand Chavaroche nous en donne lecture.