Présentation du réseau "Jeunes en errance"

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Ce réseau réunit des « têtes de réseaux » nationales (ministères, missions nationales d’Etat, associations, fédérations...), des « structures de terrain » qui ont des jeunes en errance dans leurs files actives, des centres de formation au travail social, des chercheurs, consultants et experts, ainsi que des correspondants étrangers.

Le réseau en errance, qu'est-ce que c'est ?

Ce réseau réunit des « têtes de réseaux » nationales (ministères, missions nationales d’Etat, associations, fédérations...), des « structures de terrain » qui ont des jeunes en errance dans leurs files actives, des centres de formation au travail social, des chercheurs, consultants et experts, ainsi que des correspondants étrangers.
Participer aux travaux de ce réseau, c’est parler des jeunes âgés de 16 à 30 ans :

Des jeunes qui disent qu’ils ont choisi cette vie ;

Des jeunes en errance dite « active », qui affirment avoir choisi ce type de vie dans une démarche de rupture sociale construite. Ils sont punks, zonards, travellers, etc.

Des jeunes en errance dite « territoriale », emportés dans une dynamique d’échecs et d’exclusion, qui subissent l’errance et qui s’y adaptent de façon à survivre ;

Des grands lycéens, des jeunes étudiants et des jeunes travailleurs qui s’engagent peu à peu dans l’errance à l’occasion de dynamiques festives ;

Des mineurs étrangers non accompagnés qui échappent au système de protection des mineurs.

Il s’agit alors de travailler collectivement sur cette notion d’errance, toujours en mouvement et en évolution.

Par ailleurs, le réseau peut occuper une certaine place d’expertise en étant associé à des travaux nationaux,  des comités de pilotages nationaux, (dispositif « un logement d’abord » jeunes, etc.), des études, ou encore des audits ou auditions parlementaires ou administratives.

Pilotage du réseau

Les Ceméa, dans le cadre de la convention mise en œuvre ont donc pour mission de piloter un réseau d’acteurs engagés.

Pour soutenir ce pilotage, plusieurs espaces complémentaires sont mobilisés.

Un groupe de recherche: Neuf chercheurs et chercheuses sont associé·e·s aux travaux du réseau


Florence BOUILLON - MC sociologie Paris-Saint Dénis

Olivier DOUVILLE - MC psychologie Paris Ouest

Isabelle FRECHON Ined, socio-démographe, CNRS

Priscille GERARDIN - PU-PH pédopsychiatrie, Rouen

Thierry GOGUEL D’ALLONDANS - docteur en sociologie, chercheur
associé, Université de Strasbourg

Olivier JAN - docteur en psychologie, CHS du Riuvray-Rouen

Jocelyn LACHANCE - MC sociologie, Pau

David LE BRETON professeur émérite sociologie, Strasbourg

Pascale PICHON professeur sociologie Saint-Étienne

Djemila ZENEIDI-HENRY géographe directrice de recherche au CNRS,
Bordeaux

Ils reçoivent les informations du réseau et les projets de publication et de
communication et peuvent y réagir. Avec plusieurs d’entre eux nous menons le
chantier permanent de tentative de définition de l’errance. Ce groupe n’a pas de
réunions formalisées

Un groupe de pilotage composé de:

Patrick CHOROWICZ - directeur insertion PJJ, Paris
Malika DELAYE éducatrice, coordinatrice de la Maison des Adolescents, Nantes

Caroline PETIT - éducatrice, cheffe de service Insertion, Lannion

Christine Hubert - éducatrice SAMU Social et accueil de jour, Nancy

Vanessa SCHNEIDER - éducatrice, Prévention spécialisée, Grenoble

Frederique STEVENIN - psychologue, cheffe de service CHRS Jeunes et dispositif MENA, Paris

Ce groupe échange par mail et par téléphone et co-anime les Rencontres Nationales annuelles.

Typologie des structures membres

59 accueils de jour, SAO, ...
39 CHRS, CHU, Pensions de famille

23 CAARUD, CSAPA, consultations spécialisées addictions

25 « santé » : EMPP, Équipes psy-jeunes, maraudes psychosociales, Espaces santé

36 équipes de rue : prévention spécialisée, médiation...

19 « insertion » : missions locales, TAPAJ, chantiers alternatifs...

5 dispositifs et projets UCSA-Jeunes : Toulouse, Lille, Lyon, Grenoble, Poitiers

14 services municipaux et CCAS

9 structures qui assurent la fonction de SIAO

1 lieu de vie, 3 MDA, 2 services d’ASE, 1 MECS, 1 ITEP, 1 DDCSPP, 8 associations d’usagers...

Précision : certaines structures sont identifiées sur une seule ligne de la liste mais peuvent avoir plusieurs fonctions.
Parmi ces équipes et structures, 38 chefs de service et directeurs reçoivent les informations du réseau en direct.

Les grandes axes de travail/ les grandes actions portées

Plusieurs axes de travail sont mis en œuvre dans et pour le réseau au fil de l’année :

une veille active qui permet la mise en œuvre de bulletins d’informations réguliers (voir ici )
le repérage de ressources pour nourrir le travail des membres du réseau (recherches, dispositifs, textes de loi, rapports, etc.)

la mise à jour régulière d’une bibliographie thématique

la construction des rencontres annuelles du réseau

des rencontres locales et régionales

des appuis méthodologiques