La PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse)
La direction de la Protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) est l'une des directions du Ministère de la justice. Elle est chargée de l'ensemble des questions relatives à la justice des mineur·es, notamment de l'accompagnement de l'enfance délinquante. Engagés dans la lutte contre les inégalités et contre les exclusions, les Ceméa accompagnent des jeunes sous main de juste dans le cadre d' une Convention Pluri-anunelle d'Objectifs signée avec la DPJJ.
Appliquer, mettre en oeuvre et assurer le suivi
La PJJ, qui a succédé à la « direction de l’« Éducation surveillée » est chargée de mettre en œuvre les dispositions de l'ordonnance du 2 février 1945 et ainsi d'assurer l'application et le suivi des mesures judiciaires prononcées à l'encontre des mineur·es et jeunes majeur·es par un magistrat.
Ses missions générales
L'aide à la préparation des décisions de l'autorité judiciaire prises en application des législations relatives à l'enfance délinquante ou à l'assistance éducative par l'apport d'éléments d'information et d'analyse relatifs à la situation de mineur·es susceptibles de faire l'objet desdites décisions.
À ce titre, les établissements et services mettent en œuvre les mesures d'investigation ordonnées par l'autorité judiciaire en application de l'ordonnance du relative à l'enfance délinquante et du nouveau code de procédure civile et concourent à la préparation des décisions de justice à caractère pénal conformément aux dispositions du code de procédure pénale ;
La mise en œuvre des décisions de l'autorité judiciaire prises en application des législations et réglementations relatives à l'enfance délinquante, à l'assistance éducative ou à la protection judiciaire des jeunes majeur·es. À ce titre, les établissements et services assurent :
- Selon les cas, la mise en œuvre et le suivi des décisions civiles et pénales prononcées par les juridictions à l'égard des mineur·es et des jeunes majeur·es dans le cadre des modalités de mise en œuvre d'une action de protection judiciaire, à savoir les mesures éducatives, les mesures de sûreté, les sanctions éducatives, les peines et aménagements de peines ;
- Une intervention éducative continue auprès de tous les mineurs incarcérés ;
- L'organisation permanente, sous la forme d'activités de jour, d'un ensemble structuré d'actions qui ont pour objectifs le développement personnel, l'intégration sociale et l'insertion professionnelle du mineur ou du jeune majeur ;
L'accueil et l'information des mineur·es et des familles qui se présentent dans les tribunaux de grande instance dotés d'un tribunal pour enfants et dont les demandes sont susceptibles de relever de la compétence du juge des enfants ;
La participation aux politiques publiques visant :
- La coordination des actions de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse avec celles des collectivités publiques en vue d'assurer une meilleure prise en charge des mineur·es délinquant·es ou en danger ;
- L'organisation et la mise en œuvre d'actions de protection de l'enfance et de prévention de la délinquance.
L' Ecole Nationale de la PJJ
L’Ecole nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) trouve son origine dans le Centre de formation et d’études de Vaucresson, créé en 1952. Elle n’a depuis cessé d’évoluer afin de répondre aux exigences de la formation, aux attentes de l’institution et aux demandes des praticiens.
Aujourd'hui, l'ENPJJ, école du ministère de la Justice, située à Roubaix, assure des missions de formation et développe des activités de recherche, de documentation et d'édition.
Les Ceméa à travers une convention d'objectifs interviennent à l'ENPJJ, dans le cadre de la formation initiale comme de la formation continue, sur des thématiques aussi variées que l'égalité femmes/hommes, la webradio comme médiation éducative ou encore la santé mentale des jeunes.