Le projet éducatif des Ceméa

Découvrez le projet éducatif des Ceméa : un engagement qualité pour les formations BAFA et BAFD.

L'engagement qualité pour les formations BAFA et BAFD

Les Ceméa sont un mouvement d’éducation nouvelle. C’est à ce titre, et en appui sur les principes philosophiques et éducatifs de l’éducation nouvelle qu’ils participent à la formation des cadres de structures de vacances et de loisirs pour enfants et jeunes. C’est dans le cadre de l’éducation populaire que les Ceméa ont choisi de situer leur action de formation, pour s’inscrire concrètement dans un processus de transformation sociale au profit d’une plus grande égalité d’accès aux vacances et aux loisirs pour tous·tes. C’est dans ce cadre d’éducation populaire, renforcé par les valeurs de l’éducation nouvelle que les Ceméa mettent en place des formations qui ont la double ambition de former des cadres compétents et responsables, et de contribuer à la formation personnelle et continue des personnes.

Éducation nouvelle

Les Ceméa sont un mouvement d’éducation nouvelle. Ils privilégient une interaction permanente entre l’individu, le groupe, l’environnement et le milieu de vie.

Les Ceméa militent pour une laïcité, qui soit une ouverture à la compréhension de l’autre dans l’acceptation des différences et dans le respect du pluralisme, mais aussi un combat pour la liberté d’expression de chacun·e et, contre toute forme d’obscurantisme, de discrimination, d’exclusion et d’injustice.

Notre conception de la formation

Les formateur·rices, militant·es des Ceméa sont porteur·euses des valeurs de notre mouvement.

Chaque stagiaire est au cœur de sa propre activité, responsable de sa propre formation, partenaire de la formation des autres. Les programmes de formation sont construits en fonction des besoins de chaque stagiaire. Ceux-ci sont de fait associés à la conduite des formations.

Nos formations s’appuient sur la prise de conscience de chaque stagiaire de ses propres possibilités physiques, manuelles, intellectuelles, sociales et de celles des autres. Cela se concrétise par une alternance de temps de formation théorique et pratique ou l’environnement et le milieu du stage, constituent des éléments fondateurs des démarches de formation. La vie collective est une composante essentielle de la formation. Elle s’organise dans le respect de l’individu et du groupe dans son fonctionnement.

Un stage encadré par des praticien·nes

Chaque stage est préparé et conduit par une équipe de formateur·rices, animateur·rices ou directeur·rices des Accueils Collectifs de Mineur·es. Nos équipes sont constituées sur une complémentarité des expériences et des compétences. Nos formations s’organisent donc en contact étroit avec la réalité des Accueils Collectifs de Mineur·es. Pour accompagner ces pratiques, les Ceméa ont formalisé un cursus de formation de formateur·rices qui est mis en œuvre par l’ensemble des structures régionales.

La validation

La validation est organisée en référence aux critères fixés par les textes réglementaires. Elle est assurée et assumée par l’équipe de formation. Les critères et les modalités sont explicités aux stagiaires en début de formation. Une démarche d’évaluation, distincte de la validation, est conduite tout au long du stage. Basée sur des objectifs de formation élaborés par le stagiaire et l’équipe de formateur·rices, elle permet une analyse en continu des acquis et de l’évolution de chacun dans sa propre formation.

Notre conception des vacances collectives

Les Accueils Collectifs de Mineur·es représentent pour les enfants et les adolescents une aventure incontournable. C’est une expérience qui contribue à leur développement au même titre que d’autres temps d’éducation. L’évolution de notre société, l’évolution des temps de loisirs, leur organisation poussent les CEMÉA à militer pour un lien indissociable entre les séjours de vacances et les accueils de loisirs. Les jeunes et les enfants doivent être associés aux projets les concernant.

Deux axes doivent être privilégiés:

  • celui du brassage social, barrière formelle contre les replis communautaires, et celui de la mixité. Elle est une conquête sociale et culturelle majeure.
  • de même, toute forme de loisirs qui ne tiendrait pas compte de l’environnement proche et de ses potentialités ne conduirait qu’à l’exacerbation d’un consumérisme subi.

Les vacances collectives ne peuvent exister sans l’apport indispensable des animateur·rices volontaires ils doivent y faire valoir leur complémentarité avec l’ensemble des acteur·rices éducatif·ves.

Le volontariat

Le volontariat éducatif est un concept d’éducation populaire. Les CEMÉA affirment donc le sens politique et éducatif d’un volontariat : celui qui permet un engagement responsable, un engagement altruiste et solidaire. Il est un espace de citoyenneté traduite en actes. Il reste un espace d’insertion sociale et culturelle pour des centaines de milliers de jeunes.

Des stagiaires construisent des marionnettes.

Les objectifs de la formation

Préparer l’animateur·rice à exercer les fonctions suivantes :

  • assurer la sécurité physique et morale des mineurs et en particulier les sensibiliser, dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet pédagogique adapté, aux conduites addictives ou aux comportements à risque, notamment ceux liés à la sexualité. La prévention des violences sexistes et sexuelles et du harcèlement est intégrée dans la formation ;
  • participer à l’accueil, à la communication et au développement des relations entre les différents acteur·rices ;
  • participer, au sein d’une équipe, à la mise en œuvre d’un projet pédagogique en cohérence avec le projet éducatif dans le respect du cadre réglementaire des accueils collectifs de mineur·es ;
  • encadrer et animer la vie quotidienne et les activités ;
  • accompagner les mineur·es dans la réalisation de leurs projets.

Accompagner l’animateur·rice vers le développement d’aptitudes lui permettant :

  • de transmettre et de faire partager les valeurs de la République, notamment la laïcité et l’égalité entre les femmes et les hommes ;
  • de situer son engagement dans le contexte social, culturel et éducatif ;
  • de construire une relation de qualité avec les membres de l’équipe pédagogique et les mineurs, qu’elle soit individuelle ou collective, et de veiller à prévenir toute forme de discrimination notamment sur le fondement de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre ;
  • d’apporter, le cas échéant, une réponse adaptée aux situations auxquelles les mineur·es sont confronté·es.

Nos objectifs pour la formation d’animateur·rices

Nous ajouterons aux objectifs ci-dessus des objectifs qui illustrent notre engagement de mouvement d’éducation nouvelle :

  • susciter l’activité, l’organiser à partir des besoins et des projets des enfants et des jeunes ;
  • construire sa propre conception du rôle de l’animateur·rice ;
  • savoir argumenter ses choix pédagogiques ; avoir une perception claire des Accueils Collectifs de Mineur·es et d’en approcher les enjeux sociaux et culturels ;
  • repérer les richesses de l’environnement et les exploiter, s’adapter aux contraintes ;
  • mesurer son évolution au travers des étapes de la formation.

Nous nous engageons, en sus et au travers des objectifs qui précèdent à veiller particulièrement à accompagner chaque personne dans son parcours de formation.

La direction

Les Ceméa conçoivent la direction des Accueils Collectifs de Mineur·es comme la conduite d’une action éducative. Ils défendent la possibilité pour toute personne dans le cadre réglementaire d’assumer un engagement dans des fonctions de direction.

Pour les Ceméa diriger un Accueil Collectif de Mineur·es c’est également accéder à une forme de militantisme éducatif.

Les directeur·rices volontaires et professionnel·les d’Accueils Collectifs de Mineur·es portent, au travers de leur action sur le terrain, une pluralité de regards, permettant une meilleure prise en compte de l’enfant.

Les objectifs de la formation

La formation au BAFD a pour objectif de préparer le directeur/la directrice à exercer les fonctions suivantes :

  • élaborer et mettre en œuvre avec son équipe d’animation, dans le respect du cadre réglementaire des accueils collectifs de mineur·es, un projet
  • pédagogique en cohérence avec le projet éducatif et prenant notamment en compte l’accueil de mineur·es atteints de troubles de la santé ou porteur·euses de handicaps ;
  • situer son engagement dans le contexte social, culturel et éducatif ;
  • coordonner et assurer la formation de l’équipe d’animation ;
  • diriger les personnels et assurer la gestion de l’accueil ;
  • développer les partenariats et la communication.
  • La formation au BAFD doit permettre d’accompagner le/la directeur·rice vers le développement d’aptitudes lui permettant de transmettre et de faire partager les valeurs de la République, notamment la laïcité. .

Nos objectifs au travers de toute la formation BAFD visent à aider chaque futur·e directeur·rice à :

  • clarifier ses propres intentions éducatives dans le domaine des vacances et des loisirs des enfants et des jeunes, de les communiquer et de les traduire en contenus ;
  • construire sa propres conception du rôle de directeur·rice et pouvoir argumenter ses choix ;
  • repérer que ses actions ont des effets sur un milieu, un groupe, une personne ;
  • situer son action éducative de directeur d’Accueils Collectifs de Mineur·es dans le contexte économique et social ;
  • acquérir, au plan méthodologique, des outils pour: clarifier sa conception de la direction, élaborer pour toute structure particulière de loisirs et de vacances, un projet pédagogique qui traduise, au plan des pratiques, les orientations du projet éducatif de l’organisateur·rice, être capable de
  • gérer l’ensemble des moyens matériels et financiers dans le sens du contrat passé avec l’organisateur·rice, associer l’ensemble des personnes de la structure et passer avec elles au stade de la mise en œuvre, animer des équipes d’adultes et exercer un mode de direction qui permette à chaque membre de ces équipes de prendre part aux décisions qui sont de sa responsabilité, de participer à leur réalisation et à leur contrôle, exercer auprès des animateur·rices une réelle fonction de formation, analyser ses expériences pratiques de direction, clarifier le rôle du/de la directeur·rice vis à vis des personnels employés dans la structure, des familles, des enfants et des jeunes, établir un bilan de formation.

Maîtrise de la communication orale et écrite

Une maîtrise de l’écrit est nécessaire à tout·e directeur·rice. Certaines séquences de la formation permettent un entraînement à la rédaction de documents et à leur communication verbale au titre de l’exercice d’une fonction de direction. Des outils de soutien à la rédaction des différents écrits du BAFD sont mis en œuvre.

L’individualisation d’une grande partie des contenus de la formation prend en compte les acquis et expériences de chaque stagiaire, la diversité des situations d’exercice de la direction

Tout savoir

Le BAFA c’est un diplôme non-professionnel qui témoigne d’un engagement social et citoyen.

Il permet d’offrir des vacances et des loisirs de qualité aux enfants et aux jeunes en animant de façon occasionnelle des mineur·es en colos et en centres de loisirs.

picto les ressources

Les ressources

Des enfants jouent au ballon dans une cours de récré

Les Carnets YAK'ANIMATION proposent une démarche d'Éducation nouvelle, celle des CEMÉA. Dans ces carnets vous trouverez des fiches d’activité à pratiquer avec des enfants de différents âges et des récits d’expériences pédagogiques pour réfléchir sur les enjeux de l’animation.

Que vous ayez à travailler dans le périscolaire ou dans le domaine des vacances et des loisirs, les Carnets YAK'ANIMATION vous accompagnent vers une pédagogie active !

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24 rue Marc Seguin 75883 Paris cemea-formation@cemea.asso.fr
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