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MOUVEMENT NATIONAL D'ÉDUCATION NOUVELLE

Le but de ces manifestations est de toucher un public scolaire et ainsi faire découvrir à tous l’univers du cinéma. Le film d’éducation permet également la construction déjeunes citoyens critiques face à toutes les images dans lesquelles ils sont émergés. Lors de ces journées bien remplies, se sont déroulés divers ateliers pédagogiques pour jeune public : création vidéo, atelier journal télé en direct (ou comment on fait le montage du vrai journal W), atelier film d’animation et découverte du logiciel Blender pour l’image de synthèse ou la 3D.

Essayer de comprendre comment on fabrique un film en 3D n’est pas si évident mais il faut bien reconnaître que ces images sont devenues un mode d’expression et ont enrichi le monde des effets spéciaux.
L’animateur Vincent Poyet a expliqué en détail l’élaboration de ces images et à mis en évidence le travail considérable que cela demande pour faire un film comme Tintin ou Avatar.

  Une sélection de courts-métrages La projection Courts d’écoles dédiée aux élèves du bassin a diffusé deux courts-métrages réalisés par les écoles primaires de Menet et de Lugarde. L’atelier vidéo du Collège Georges Brassens de Ydes a participé à l’événement avec la projection d’un court métrage présente lors de l’édition 2011 du festival « Plein la Bobine » de la Bourboule.
Les élèves de l’option cinéma audiovisuel du Lycée de Mauriac ont également présente une sélection de leurs productions. La séance spéciale lycée a été animée par le documentaire « Une vie normale, chronique d’un jeune sumo » en présence de la réalisatrice Jill Coulon. Cette dernière a passé six mois au Japon pour suivre Takuya dans sa vie de futur sumo. Elle s’est attachée à montrer les règles de cette discipline, les codes, les façons de vivre, ce monde à part cultivant des rites ancestraux. Les jeunes ont été attentifs et se sont intéressés aux détails du tournage que la réalisatrice a exposé en répondant à leurs questions.

La séance collégien s’est déroulée autour du documentaire intitulé « Manu, une histoire de M.E.C » de Vincent Deveux. Le film suit Manu, un jeune lourdement handicapé qui joue dans une équipe de foot avec pour but d’atteindre la Di. Un témoignage fort de ce jeune pour qui « vivre tous les jours est une compétition ». Cette approche du handicap a touché les collégiens et aura aiguisé une réflexion sur le regard porte aux personnes différentes. La séance publique de jeudi dernier présente le meilleur du festival du court-métrage 2012 ainsi qu’une sélection de courts d’élèves. La soirée s’est achevée par une rencontre-débat avec Roger Gonin, organisateur de festival de cinéma.

MB.