27ième édition du Théâtre de rue
d’Aurillac et aussi 27ième édition du
dispositif d’accueil et d’accompagnement
culturel des festivaliers
initié par les Ceméa Auvergne
(centre d’entraînement aux
méthodes d’éducation active).
En effet, l’association accueille,
depuis la création du festival,
les troupes, festivaliers et centres
de loisirs et leur propose
hébergement, restauration et
échanges.
Article paru dans le quotidien "La Voix du Cantal du 27 Août 2012
Ainsi, pendant la durée du Théâtre
de rue, les lycées Jean Monnet/
Jean Mermoz et Raymond
Cortat sont réquisitionnés par
l’association. L’objectif de ce dispositif
est de rendre la culture
accessible à tous, et notamment
à ceux qui n’y ont pas
forcément accès. « Les Ceméa
de toute la France interviennent
sur plusieurs festivals, parmi lesquels le festival d’Avignon (qui
a inauguré le dispositif en 1949,
à la demande de Jean Vilar),
les Eurockéennes de Belfort, le
printemps de Bourges, ou encore
les Francofolies de La Rochelle »,
détaille Isabelle Wattenne, directrice
adjointe des Ceméa
Auvergne.
Un véritable échange entre
les festivaliers et les troupes
En tout, ce sont 35 bénévoles
issus des Céméa de France et
douze salariés temporaires, embauchés
pour l’entretien et la
restauration, qui s’impliquent
dans cette opération et veillent
au bon accueil des festivaliers
et des troupes. L’autre but de ce
dispositif consiste à favoriser les
échanges avec les compagnies
du Théâtre de rue. Un atelier
de travail avec une compagnie
de théâtre est notamment mis
en place à cet effet. L’objectif
est de suivre ladite compagnie
pendant la préparation du
spectacle, d’échanger avec, puis
d’assister à la représentation, et
enfin d’en discuter après. Les bénévoles
ont aussi pour mission
d’aiguiller les festivaliers un peu
perdus. « Le meilleur moment,
c’est le soir, quand les festivaliers
rentrent du festival et ont plein
de chose à raconter, à échanger »,
se réjouit Isabelle Wattenne.
CW.