Paru dans le quotidien France Antille Edition Guadeloupe du 31 octobre 2013.

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Cinquante-deux ans après leur implantation en
Guadeloupe, les Centres d’entraînement aux méthodes
d’éducation active (Ceméa), a décidé d’installer une annexe
dans le chef-lieu. Ce projet, qui a trois ans, a fini par
aboutir au pied de Petit-Paris (angle des rues Lardenoy et
Paul-Lacavé), dans des locaux anciennement occupés par
l’Insee.
Pour les membres de ce mouvement, reconnu d’utilité
publique depuis 1966 et dont le siège se situe à Bergevin/
Pointe-à-Pitre, c’est une véritable fierté, un acte important
qui témoigne dè la vitalité de l’association.
Pour l’inauguration des locaux, hier, quelques
personnalités avaient fait le déplacement pour répondre
à l’invitation du président Daniel Dethelot, et de la
directrice Laetitia Lebrave, en présence du président
national, André Sirota. On veut notamment citer Henriette
Solignac, représentant le conseil général, Sonia Pétro et Guy
Leblanc, respectivement de la mairie de Basse-Terre et de
Trois-Rivières, ainsi que des fonctionnaires de la Direction
de jeunesse, des sports et de la cohésion sociale, qui auront
tous manifesté leur encouragement et le soutien de leur
institution à la démarche entreprise par les Ceméa.
UNE EXPÉRIENCE SOCIALE ET COLLECTIVE
Mouvement inscrit dans le champ de l’éducation populaire,
les Ceméa sont agrées par les grands ministères (Éducation
nationale, Jeunesse et Sports, Action sociale, Culture et
Communication, Affaires étrangères) et sont porteurs,
depuis plus de 70 ans, d’une large expérience sociale
et collective. Les Ceméa enrichissent leurs actions à
partir d’espaces de recherche et de rencontres, puis
les prolongent à travers des publications écrites ou
audiovisuelles, outils de développement, de réflexion et
d’innovation.
AGIR SUR LE TERRITOIRE
Leur ambition : nourrir aussi bien les pratiques
de formation que les comportements sociaux de la
philosophie de l’éducation nouvelle.
Toutefois, le but n’est pas seulement d’inventorier,
d’analyser, de découvrir ou de diffuser des techniques,
mais d’agir dans et sur les territoires, dans des champs aussi vastes que : les actions et innovations avec l’école, les
loisirs du jeune et de l’enfant, les formations à l’animation
volontaire, les actions pédagogiques et culturelles, la
formation professionnelle, l’ouverture au monde et la
mobilité.
IL A DIT Daniel Dethelot, président des Ceméa
Guadeloupe : « L’éducation populaire va de l’avant »
« Malgré des contraintes budgétaires fortes, cet
équipement a pu voir le jour. Notre association ne pouvait
laisser Basse-Terre sans cet outil. C’était une priorité.
Aujourd’hui, c’est une nouvelle porte qui s’ouvre sur
l’avenir de la formation des jeunes qui bénéficieront de
cette structure. Par ce geste, nous concrétisons notre
volonté d’oeuvrer à l’épanouissement et au développement
de nos jeunes. Ils sont le renouveau, la pérennité et la
continuité. Leur réussite est donc un enjeu majeur pour
notre association, les Ceméa. Avec cette annexe à Basse-
Terre, l’éducation populaire va de l’avant et avec elle les
Ceméa. »