Elle se tiendra au Centre Nelson-Mandela de Planoise le lundi 16 juin. Thème principal : la co-éducation et la réussite éducative. L’objectif ? « Mettre en lien les acteurs de la vie éducative qui n’ont pas l’occasion de se rencontrer », explique Frédéric Gautheron, représentant de Céméa, axée sur la formation, notamment le BAFA, et qui fait partie du CAPE. Parmi le public visé, le triptyque école-famille-associations « L’idée, c’est de lutter contre l’échec et le décrochage ensemble ». Et les nouveaux rythmes scolaires de la réforme Peillon de 2012 entraînent plus d’extrascolaire. II faut donc savoir gérer ce temps libre supplémentaire entre toutes les activités possibles.
Planoise, un choix assumé
Le Cemea franc-comtois, comme tous ses partenaires du CAPE, a projeté son dévolu sur la ZEP de Planoise. La raison principale ? « Un milieu plutôt pauvre, avec parfois des personnes qui ne maîtrisent pas ou peu la langue française ». Les difficultés peuvent toutefois se retrouver dans d’autres endroits, que le CAPE n’exclut pas de sa réflexion future. « La ruralité est aussi concernée par des problématiques notamment le souci des transports en commun ».
En attendant, cette première expérience devrait être suivie de nombreuses autres. « Nous voudrions tenir deux à trois manifestations annuelles, s’institutionnaliser ». Le CAPE intervient sur ce point auprès des futurs enseignants de l’Éducation nationale. Pour que l’accompagnement de l’enfant soit-enfin- l’affaire de tous, à Besançon comme ailleurs.