Laurie Audran est bénévole de Jijou C’est elle qui est de permanence ce vendredi, elle vient accompagnée de sa fille de cinq ans qui, elle aussi, fait sa permanence.
Comment êtes vous devenue bénévole de Jijou ?
Je suis adhérente depuis septembre Je me suis inscrite pour permettre, a ma fille de découvrir une large palette de jeux, sans nécessairement les acheter Ici on peut les essayer sur place puis, s’ils nous plaisent, les emprunter pour trois semaines. L’adhésion est de 15 € par an et on paye I € par jeu emprunte pour trois semaines.
Au départ, je suis venue pour ma fille, puis j’ai emprunte des jeux, car il y a des jeux pour tous les âges.
D’où proviennent les jeux ?
On reçoit quelques dons, mais les neuf dixièmes des jeux sont neufs
On les repère sur Internet ou chez les fabricants D’ailleurs certains d’entre eux nous démarchent. On dépense de six cent à mille « doublezons » par an à l’achat de jeux, selon les finances de l’association
Combien avez-vous d’adhérents ?
Nous avons 238 inscrits, mais 40 ont payé leur cotisation cette année il y a beaucoup de rotation car quand les enfants arrivent au collège, ils ne viennent plus.
Nous n’avons aucun jeu électronique, on est dans le jeu de société. Parmi les adhérents, nous avons aussi des écoles et plusieurs collectivités.
Comment ça fonctionne pour elles ?
Elles peuvent emprunter une dizaine de jeux sur trois mois Justement, il y
a une animatrice qui prépare une fête et le président de notre association,
Jacob Rouzière, est en train de lui présenter les jeux qui pourraient l’intéresser pour sa manifestation.
Et vous, vous participez à des manifestations ?
Oui, nous allons au Forum de la petite enfance et, ce week-end, nous nous rendons au Hameau des possibles sur l’éco citoyenneté.
Nous allons y présenter dix jeux géants construits dans le cadre d’une formation ELAN.
Qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’un projet monte par le CEMEA d’Hérouville Saint Clair
(CEMEA, Centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active) proposer à des jeunes en réinsertion professionnelle de construire une série de jeux de société.
Ils se sont réellement beaucoup investis et ont réalise des objets remarquables. C’étaient des gens très éloignés du travail, ça leur permettait de retrouver le sens du travail d’équipe. En plus, c’est fait avec de la récupération tenez, le trou madame a été fabriqué à partir d’un vieux lit d’enfant.
Et vous aimez jouer ?
J’adore. Et ma fille aussi ! Elle aime venir faire sa permanence avec moi. Elle est dans un endroit où elle peut être autonome. Elle y rencontre d autres enfants. Elle y est bien.