Cette article est paru sur le site du Café pédagogique...
La consultation sur « le socle commun de connaissances, de compétences et de culture » est maintenant terminée et nous en attendons les résultats. Nul ne doute qu’ils seront eux-mêmes l’objet de débats et que les textes vont évoluer dans les prochaines semaines et les prochains mois. Il sera particulièrement intéressant d’observer ces évolutions et, également, la manière dont les programmes vont s’articuler avec le socle censé en être la matrice. Au-delà de la question, un peu formelle à vrai dire, du curriculum, c’est la cohérence pédagogique, institutionnelle et politique de notre projet éducatif qui est en jeu. Parviendrons-nous à proposer à nos élèves, une scolarité obligatoire qui permette à toutes et tous d’accéder à « ce qu’il n’est pas permis d’ignorer », selon la formule d’Octave Gréard, et d’accéder ainsi aux « fondamentaux de la citoyenneté » ? L’enjeu est considérable. Mais, pour en comprendre toute l’importance, il faut, sans doute, revenir un peu en arrière afin de bien identifier les raisons de l’émergence de l’idée de « socle » et de savoir ce que nous pouvons attendre, aujourd’hui, de sa définition… Car, assez bizarrement, les débats – essentiels - sur les formulations et le contenu du socle ont un peu éclipsé la réflexion – absolument nécessaire à mes yeux - sur son usage.
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