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Étymologiquement, le préfixe « peri » vient du grec et signifie « autour de ». Mais dans les contes persans, ce mot de « péri » désigne un génie, qui pourrait être assimilé aux fées de nos contes populaires. Amusant et heureux hasard de la linguistique, car le périscolaire ne se définit pas seulement par sa proximité temporelle avec l’école. Il représente bien plus que cela. Le périscolaire est un vrai moment éducatif, avec un rôle social important. Il ne se contente pas d’accompagner l’école, il en est complémentaire et participe à une éducation plus globale.

La réforme des rythmes scolaires de 2012 a mis un coup de projecteur sur ce temps périscolaire, que l’on a semblé redécouvrir pour l’occasion. Pourtant ces moments entourant l’école ont une longue histoire. Un temps qui a souvent été géré par les enfants eux-mêmes. « Quand quatre heures sonnèrent, qu’ils eurent filé à la maison prendre le chanteau de pain habituel et qu’ils se trouvèrent de nouveau rassemblés à la carrière à Pepiot… » Dans La Guerre des boutons, Louis Pergaud raconte la vie d’enfants au début du XXe siècle : les batailles picrocholines entre villages, l’organisation du groupe, la construction de cabanes. Aujourd’hui, si en tant qu’adultes, nous repensons aux moments où nous n’étions pas à l’école, ce ne sont pas des parenthèses, mais souvent des temps forts de rencontre avec d’autres.

Des temps informels, comme lorsque l’on se retrouvait simplement pour jouer, ou des temps structurés autour d’activités diverses. Mais aussi des temps qui permettaient parfois de ne rien faire, une forme d’activité qui n’est pas sans importance dans la construction personnelle.
La prise en compte institutionnelle de ce temps périscolaire s’est longtemps cantonnée à un temps d’étude, qui permettait aux enfants de rester une heure de plus à l’école, pour faire leurs devoirs, encadrés par des enseignants rémunérés par les communes avec un accord de l’Éducation nationale. Cela a marqué l’inconscient collectif en assimilant dans l’esprit des gens le temps après l’école avec le travail encadré pour les devoirs. Ce qui n’est pas toujours simple à faire évoluer.

Dans de nombreuses communes, ces temps d’avant et après l’école, ainsi que ceux de la pause méridienne avaient été organisés bien avant la réforme des rythmes, avec la collaboration de services municipaux, de MJC et d’associations. Nous avons publié plusieurs articles sur les rythmes scolaires, notamment en 1996 (Ven 482) et plus récemment en 2013 dans Ven 551.

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