« À tout âge on peut apprendre de mille manières, par imprégnation, par imitation, par invention, par tâtonnements, par raisonnement. Progressivement ou d’un seul coup, avec méthode ou au hasard. En jouant ou en peinant ; seul ou avec l’aide d’un maître, d’un aîné, d’un pair, d’un groupe, d’une structure… Mais on apprend mal sans un climat affectif favorable, sans un intérêt profond. Et l’on n’apprend pas sans activité personnelle… ». [1]
Tout est dit ou presque ! Ainsi se présentait la rubrique « Comment j’ai appris » qui publia il y a une vingtaine d’années une série de témoignages insolites et singuliers d’apprenants sur leur prise d’autonomie dans une pratique ; témoignages soulignant l’importance des situations sociales, des rencontres, de la vie collective, où se croisent idées, pratiques et personnalités. La question de l’apprentissage et de ses enjeux, comme le dit Philippe Meirieu dans son manifeste, celle de la découverte du plaisir d’apprendre, parcourt en permanence la revue Ven.
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