Gaston Mialaret
Gaston Mialaret (1918/2016) est un chercheur et militant pédagogique, promoteur des sciences de l’éducation pour une formation complète des enseignant·es, et qui a contribué à l'établissement des sciences de l’éducation à l'université à partir de 1967.
Au service de l'éducation
Chercheur, éducateur pédagogue et homme d'action, sa carrière est marquée par des innovations : de l’organisation d’une sixième nouvelle à la transformation de sa chaire de psychologie en chaire de « sciences de l’éducation ». C’est un pédagogue militant soucieux « d’Éducation nouvelle ».
« Les idées d’Éducation nouvelle ont marqué et influencé mes conceptions pédagogiques ».
L’Éducation nouvelle est une éducation scientifique car elle a fondé ses méthodes sur la psychologie
Il insiste sur « l’intuition généreuse des fondateurs de l’Éducation nouvelle, praticiens de l’éducation. Il porte une préoccupation de renouvellement de la pédagogie à la fois réflexion et « pratique nourrie par une analyse objective » pour mieux fonder l’Éducation nouvelle.
Ne concevant pas de séparer la recherche de la pratique, il veut penser scientifiquement les processus éducatifs, et fait de la formation pédagogique des personnels du système éducatif l’axe de la rénovation et de la démocratisation du système éducatif.
Une implication profesionnelle et militante
Gaston Mialaret est une grande figure à la fois de la pédagogie et des Sciences de l’éducation à l’international : il est le créateur avec Jean Château et Maurice Debesse des « sciences de l’éducation » Sous leur impulsion commune, les sciences de l'éducation s'institutionnalisent. Il est celui qui a impulsé cette discipline à l’université, qui l’a développée ensuite sur le plan institutionnel par les cursus universitaires, les revues, les associations, par ses écrits, ses conférences dans le monde francophone mais aussi un éducateur qui a œuvré pour l’amélioration de l’éducation.
Il succéda à Wallon comme président du GFEN et fut directeur du bureau international de l’éducation (Unesco). Il a appartenu au comité de rédaction de la Revue française de pédagogie. Il fonde la revue Les sciences de l'éducation-pour l'ère nouvelle qui la précède. Elle fait référence à la fois au titre de la revue du GFEN Pour l'Ère nouvelle et à la nouvelle discipline des sciences de l'éducation.
« développer ou créer en chaque individu le maximum de possibilités compatibles avec son équipement bio-psychologique »