4ème biennale internationale de l’Éducation nouvelle

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Après Poitiers (2017 et 2019) et Bruxelles (2022), la prochaine Biennale Internationale de l’Education Nouvelle se déroulera du 30 octobre au 2 novembre 2024 dans les locaux du lycée agricole Rieffel de Saint Herblain en Loire Atlantique. 600 militantes et militants issu∙e∙s des organisations membres de Convergence(s) pour l’Education Nouvelle y sont attendu∙e∙s. Les Ceméa, partie prenante de cet évènement,  y présenteront des pratiques, y animeront des ateliers-débats...

 

« L’éducation nouvelle, partout dans le monde .... et toujours nouvelle ! »

Dans l’école, au sein même de la classe mais aussi dans les champs de la psychiatrie, du travail social ou de la culture, dans les temps libérés, ici et ailleurs dans le monde, les militant.e.s des mouvements qui se fédèrent dans Convergence(S) pour l'éducation nouvelle agissent, mettent en acte les valeurs et les principes de l’éducation nouvelle. Ils le font aujourd’hui comme ils l’ont fait hier dans des contextes politiques, sociétaux différents, assumant chaque jour de situer leurs pratiques dans une approche se   démarquant des pensées dominantes.

Autres temps, autres contextes, mais quelle(s) histoire(s) ! Grâce au soutien de l’agence Erasmus +, cette année encore, la dimension internationale de la Biennale existera avec la présence de nombreux et nombreuses camarades issu.e.s de plusieurs pays du monde.

Deux formations en amont pour se mettre en mouvement

La Biennale sera précédée cette année de deux sessions de formations portant sur « L’Education Nouvelle face aux défis d’aujourd’hui ». L’une (du 27 au 28 octobre) réunira environ 30 personnes sur la logique d’une formation de formateurs, puis une journée (le 29 octobre) sera ouverte plus largement (environ 100 personnes) aux formateur⋅rices, militant⋅es, moins aguerri⋅es. Philippe MEIRIEU coordonne ces formations en appui sur une équipe d’encadrement internationale.

« En quoi l’Éducation Nouvelle est-elle pertinente, renforce-t-elle les capacités d’agir dans le champ des pratiques culturelles ou de la lutte pour l’égalité ? »

Béatrice MACE, Vice-Présidente culture de la région Bretagne et ancienne directrice des Transmusicales de Rennes (France) et Christine MAHY (Belgique), militante contre la pauvreté et travailleuse socioculturelle, secrétaire générale et politique du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP), ancienne présidente du Réseau Belge de Lutte contre la Pauvreté (BAPN) ouvriront le bal en tentant d'éclairer les participant⋅es de cette biennale à partir de cette question.

Une biennale structurée autour de 5 axes de travail

90 ateliers permettront d’identifier et de partager les actions portées par les différents mouvements  présents. Véritables zooms sur leurs pratiques pédagogiques, créées par des équipes de militant⋅es comme autant de réponses sur mesure à de véritables besoins d’un public, d’un territoire, il s'agira  de les identifier, d'en analyser l’origine, de vivre, partager et comprendre les démarches afin d’enrichir le patrimoine commun des participant⋅es. Ainsi mutualisées, ces pratiques peuvent devenir demain de véritables leviers de développement.

Les 5 axes qui seront mis au travail sont:

  • Education Nouvelle et échec scolaire socialement marqué
  • Education Nouvelle, Education populaire, Education globale

  • Privatisation, marchandisation, coopération et internationalisme

  • L’Education Nouvelle face aux défis écologiques

  • L’Education Nouvelle face à la montée des populismes et autoritarismes

Au sein même de nos mouvements, il y a aussi des questions, des réflexions qui se discutent par endroit sans réelle mutualisation. Il est aussi des utopies, y compris des utopies oubliées, des expériences à vivre seul⋅es ou avec d’autres, des essais, des expérimentations, tout cela fait partie de nos patrimoines  communs, de l’histoire même de nos mouvements. Il est aussi des sujets d’actualité, des enjeux politiques et éducatifs sur lesquels les différentes organisations doivent réfléchir.
C'est l'objet des 25 débats tous en lien avec les 5 thèmes spécifiques à cette Biennale.

Un grand témoin qui interviendra en séance de clôture

Dorcy RUGAMBA, homme de théâtre rwandais, sera le grand témoin de cette Biennale et interviendra lors de la séance de clôture de cette 4ème édition. Rescapé du génocide au cours duquel sa famille proche a péri, il vient en Belgique. Dès le début des années 2000, il organise des ateliers de création à Kigali et participe à la reconstruction d’une action culturelle dans son pays d’origine. Il est aujourd’hui directeur artistique des Triennales de Kigali.

Modalités d’inscription et de prise en charge financière

Cette 4 ème Biennale Internationale de l’Éducation Nouvelle est un événement à investir pleinement par les Ceméa. Parmi les militant⋅es des Ceméa, celles et ceux qui souhaitent participer à cet évènement doivent impérativement se rapprocher de leur association territoriale.

Pour les personnes intéressées et non militantes des Ceméa, voir lien ci-dessous pour s'inscrire.

Plus d'informations, des précisions...

Les contacts auxquels se référer pour plus de précisions:

Jean-Luc Cazaillon pour le comité de pilotage national:

  • jean.luc.cazaillon@cemea.asso.fr
  • +336 89 52 53 16

Thomas Prime pour le comité régional: 

  • t.prime@cemea-pdll.org 
  • +336 38 56 22 80