POUR UNE LIBERTÉ DE VIVRE SA JEUNESSE

Précarité des étudiant·e·s de plus en plus présente malgré la revalorisation des bourses comme le démondre le récent baromêtre de la Fage (Fédération de Associations Générales Etudiante): « Face à l’inflation, c’est près de 79% des bénéficiaires qui ont été contraint⋅es de réduire leurs achats alimentaires et de première nécessité. Pour plus de 62% d’entre elles et eux, sauter un ou plusieurs repas par semaine est une habitude. Ces restrictions dans tous les domaines ont des conséquences désastreuses sur la santé, pourtant plus de 45% des bénéficiaires finissent par renoncer aux soins. »

Un nombre croissant de jeunes travailleur·euse·s qui vivent de multiples précarités et dont leur salaire ne leur permet pas de vivre dignement comme le démontre une enquête récente du MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne): « 57 % des répondants [16-30 ans] gagnent - de 1000€. »

Des mesures d’urgence s’imposent, dont la proposition d’un revenu minimum stable ouvert dès 18 ans pour tous les jeunes sans ressource.

Les associations de jeunesse et d’éducation populaire se positionnent pour être forces de propositions pour élaborer avec les pouvoirs publics des politiques de jeunesse qui répondent aux besoins des jeunes et leur permettent de trouver leur place dans la société.

Le 15 décembre prochain, rendez-vous à Paris pour la journée nationale appelée « Agorajep » qui vise à offrir un espace continu de réflexion, de confrontation d’idées et de propositions sur les grands enjeux du secteur et sur leur actualité.