Grandir en cinéma(s), 18ème édition du festival international du film d’éducation

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Plus de 80 films venant de toute l’Europe et du monde entier, des publics très nombreux et divers, plus de 8000 entrées spectateurs, 5 jours bien denses et une édition en ligne pendant une vingtaine de jour. Voilà les piliers de cette édition du festival…

Une richesse de tous les instants

Pour que la magie d’un festival s’installe, il faut encore évoquer toutes les rencontres imprévues, tous les regards croisés avec les réalisateurs et réalisatrices, toutes les émotions partagées, tous les débats parfois animés… qui ont parcouru cette 18ème édition… N’oublions pas que 18 ans, c’est l’âge de l’émancipation, et de certains premiers actes citoyens dans nos démocraties…. pour les jeunes.

De partout, montrer le monde

Films du Vietnam, de Corée, de plusieurs pays d’Amérique du sud, du Canada, de l’Océanie, du Pakistan, de Lituanie, du Burkina Faso, du Kazakhstan, de l’Islande… C’est un choix fort du festival de donner à voir les grandes questions sociétales qui mettent en jeu la citoyenneté, construisent l’humanité, participent de l’éducation au monde, sous un angle international et interculturel…

Le jeune public

Près de 30 films « jeunes publics », comprenant une programmation pour les collégien·nes et le très beau long métrage d’animation La Traversée de Florence Miailhe, qui a reçu de nombreux prix à l’international , véritable conte contemporain qui nous raconte l’exil que subissent deux enfants. les programmations pour les enfants des centres de loisirs et des écoles, ont été diffusées cette année, avec une nouveauté, une programmation maternelle pour faire vivre aux tout·e-petit·es cette première expérience esthétique et sensorielle que l’on n’oublie pas.

Le cinéma, passeur d'éducation et d'avenir

La sélection des films courts et moyens métrages en compétition  a rassemblé 28 films d’une grande diversité, tant dans les thématiques abordées (adolescence, relations intergénérationnelles, violences subies, transmission, réchauffement climatique, solidarité…), les origines des réalisateurs ou réalisatrices (issu·es de 18 pays), que dans les durées et formes d’écriture (7 films d’animation, 12 fictions et 16 documentaires)… Les dix films de fiction et dix films documentaires en compétition, tous inédits voire en avant-première européenne, ont fait voyagé les spectateur·trices aux quatre coins de la planète et découvrir des parcours de vie, parfois chaotiques, souvent porteurs d’espoirs. Ils nous ont fait rencontrer des jeunes ou des adultes qui se battent au quotidien pour plus de liberté ou de solidarité, qui font face aux fragilités de la vie, qui parfois sont trop invisibles aux yeux de tous et toutes… Et au cœur de tous ces films, des hommes et des femmes « passeurs » d’éducation et donc « passeurs » d’avenir aussi…

Vivre le festival à sa mesure

Deux conférences « Enjeux climatiques : comprendre, décider et agir pour l’éducation » avec François Gemene auteur du GIEC et « Éducation artistique et éducation populaire : apprendre à voir, rêver et transformer le monde » avec Philippe Meirieu et Robin Renucci  ainsi qu’une table ronde« Vous avez dit inclusion », ont rythmé les matinées de mercredi, jeudi et vendredi, en rassemblant plus de 700 personnes. Le festival, comme chaque année, a vu les publics jeunes, envahir le cinéma et ses coulisses, au sein des jurys, d’ateliers cinéma, de l’espace blog et web-reporters, du parcours Jeunes critiques de cinéma et des Rencontres Jeunes en images. Ces différents dispositifs leur permettent de vivre le festival de manière active et engagée. Cette édition a repris également ses chemins de traverse, pour aller au-delà des murs du cinéma, dans la ville, projeter des films au sein des établissements qui accueillent des personnes âgées, au cœur d’un service de l’hôpital d’Évreux, dans des établissements scolaires ou autres centres sociaux…