L'éducation populaire et l'école sont intimement liées

Dans son article rédigé à partir d'interviews de plusieurs personnalités de l'éducation populaire, intitulé l' éducation populaire et l'éducation nationale sont intimement liées, Valérie Brunet de la Gazeette des Communes, part du principe que "la complémentarité entre l'éducation populaire et l'éducation nationale fait l'unanimité".

Pourtant, cela n'est pas si évident sur "le terrain". Si l'ensemble des membres d'une communauté éducative d'un même territoire peut partager l'idée  qu'effectivement, chacun⋅e de sa place participe de la réussite éducative des enfants, des jeunes, la mise en musique ne va pas toujours de soi.

Notamment, d'après jean Baptiste Clerico, directeur des Ceméa, en raison  du manque d'espace de concertations entre d'un côté les professionnel⋅les de l'éducation nationale et ceux et celles des temps péri et extrascolaires.

Dans un article précédent, Valérie Brunet aborde la même thématique de complémentarité à travers un outil qui peut permettre de la faire vivre: les Projets Educatifs  De Territoire (PEDT). Des évolutions viennent d'avoir lieu dans la note de service du 23 mai qui les relance: "sur les orientations en faveur de la continuité éducative pour l’année 2024, l'Éducation nationale encourage les collectivités à co-construire, avec les membres de la communauté éducative, un Projet éducatif de territoire (PEdT) élargi aux jeunes jusqu'à 25 ans et articulant les temps scolaire, périscolaire et extrascolaire."

Une volonté saluée par les Ceméa qui considèrent qu'effectivement les Pedt donnent un cadre favorable au dialogue entre les différent⋅es partenaires concerné⋅es mais avec des précautions: on ne peut reproduire de manière uniforme un Pedt d'un territoire à l'autre, d'une part, et, d'autre part, pour générer une synergie entre professionnel⋅les, il est important de ne pas créer de hiérarchies symboliques entre eux et elles.