Cinq jours pour penser une nouvelle éducation

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A l'occasion des Rencontres d'Education Nouvelle 2023 qui se sont tenues fin août à Ancelle, dans les Hautes Alpes, le Dauphiné Libéré a publié un article tiré d'un entretien croisé entre Laurent Bernardi, directeur national en charge de la politique éditoriale, et Dorothée Boulogne, présidente de l'association nationale, des Ceméa. L'occasion d'évoquer des questions d'actualité et de parler éducation...nouvelle.

Le journaliste du Dauphiné Libéré commence par rappeler l’un des objectifs des Rencontres d’Education Nouvelle : l’occasion, à quelques jours de la rentrée scolaire, de réfléchir à d’autres manières d’envisager l’éducation ou, comme il le rectifie lui-même, « repenser l’éducation » et travailler l’actualité de l’éducation.

 

« Les centres de vacances sont un élément important de notre action »

Laurent Bernardi revient sur un des fondamentaux des Ceméa , la globalité de l’éducation. Cela passe par du collectif en dehors des temps scolaires : « Les centres de vacances sont un élément important de notre action,  on estime que plus les expériences en dehors du temps scolaires sont fortes, plus l’école est utile ».

Autre fondamental évoqué, la place de l’activité. Le journaliste résume la pensée des militant⋅es en un mot : “agir”. « Les enfants doivent être acteurs, on s’oppose à la vision traditionnelle de l’éducation qui considère qu’ils sont des vases à remplir », explique Laurent Bernardi.

Pour connaître les fondamentaux qui guident l'action des Ceméa

Agir, expérimenter et après ?

« Le plus difficile, après ces quelques jours dans un cadre idyllique, c’est quand la réalité du quotidien nous rattrape », confie Dorothée Boulogne. Le retour à la réalité des conditions de travail pour un⋅e enseignant⋅e, un⋅e animateur⋅rice est complexe mais les temps d’échanges, de formations permettent de réfléchir, de donner du sens et d'étayer des stratégies sur comment « agir pour mettre en action ce que l’on défend ».

 

Autres sujets abordés dans cet article, la proposition de réduire la durée des vacances d’été pour les élèves en difficultés. Pour les Ceméa, la question ne se pose pas en ces termes. « Il ne faut pas plus d’école, mais mieux d’école » réagit Laurent Bernardi. Et de rappeler encore « l’importance des vacances collectives pourvoyeuses d’expériences qui permettent aux enfants de se construire. »

« Ce n’est pas la durée des vacances qui compte, mais leur qualité. »

Vient ensuite l’évocation du Service national universel (SNU), dont la version promue depuis quelques années par le gouvernement n’est pas à la hauteur des enjeux en termes de politique jeunesse. Les manifestations de violence de juin ont prouvé combien il est nécessaire d’être ambitieux pour les jeunes et sans pour autant culpabiliser les parents. La société entière doit prendre en charge l’éducation des enfants, des jeunes, sur les différents temps. L’école a sa part bien entendu mais tous les autres espaces éducatifs qu’ils soient péri ou extra scolaires, jouent un rôle fondamental. Les espaces collectifs comme les séjours en colonie sont autant de lieux d’apprentissage du vivre ensemble, du faire ensemble pour construire la société de demain...

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