La force des petites républiques : pourquoi il faut investir dans l'Éducation Populaire

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Dans une tribune parue le XXX dans XXX, plusieurs organisations actrices de l'éducation populaire alertent sur les dangers à réduire leurs ressources pour la cohésion sociale.

Photo prise aux 2eme rencontres nationales de l'éducation populaire de Poitiers en 2024

L’Education Populaire n’est pas un poste de confort que l’on peut rogner à loisir ; c’est l’ossature invisible qui permet à une République de tenir debout. 

Un "bien commun" qui valorise les territoires et les rend attractifs

Signée par Hexopée, le Mouvement Associatif, le CNAJEP, la COFAC, l’UNAT, le Fonjep et ESS France, la tribune rappelle le rôle fondamental que jouent les associations d'éducation populaire en générant "lien social, culture commune, transmission de savoirs, innovation et sentiment d'appartenance" sur l'ensemble des territoires.

Ainsi, loin d'être une charge budgétaire, elle est un maillon essentiel de l' écosystème économique. Réduire son financement, c'est fragiliser simultanément l'emploi, la croissance locale et le pacte social - un prix
bien supérieur aux économies illusoires envisagées.

Chaque jour, nos associations ouvrent des bibliothèques de rue dans les quartiers populaires, des écoles de
musique, de théâtre, des maisons de quartier et des centres sociaux, ou encore des lieux pour l’habitat des jeunes, restaurent le patrimoine, organisent des ateliers de débats pour les lycéens comme pour les  retraités, révèlent des talents artistiques là où les équipements culturels font défaut, accompagnent les habitants dans leurs démarches numériques ou leurs actions pour le climat.