(Source : site Atlantico) Anne Sabatini, chargée de mission du secteur "école" de l’association nationale des Ceméa, et Pierre Duriot eseignant du primaire soulignent dans une interview, que " la prévention et la coopération, au lieu des caméras et des forces de l’ordre, sont les meilleurs moyens pour lutter contre la violence à l’école.
"Améliorer la sécurité à l’école est indispensable. Néanmoins, le problème c’est comment il faut procéder. Nous avons des positions d’association partenaire de l’école, il faut se pencher sur la question de l’aménagement de l’espace, fondamentale pour un climat de paix (verdure, etc.). L’aménagement a un impact réel sur le comportement des jeunes et des adultes. Il y a déjà une question à se poser : où est-ce que l’on est, comment c’est construit, pourquoi c’est comme ça ?
La reconnaissance de l’équipe (assistants d’éducation, professeurs, conseillers principaux d’éducation) est nécessaire, tout ce panel de professionnel a une valeur éducative et doit être reconnu et respecté de tous, par les élèves mais aussi par les adultes. Chaque adulte a un rôle éducatif.
Nous voulons aussi associer les élèves aux prises de décisions. Il y a énormément d’instances dans les établissements scolaires (conseils de vie lycéenne, conseils d’administration). Cependant, les élèves ne sont pas toujours formés à la prise de parole, ou pas toujours disponibles.
Nous travaillons aussi avec la médiation par les pairs. On forme des jeunes qui seront eux-mêmes formateurs auprès de jeunes de leur âge, formellement ou non. Cela se fait sur des thèmes comme la sexualité."
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