L'histoire de l’eutonie aux Ceméa

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L’eutonie n’est pas une méthode au sens habituel du terme mais une attitude, une qualité de présence nouvelle des êtres dans le rapport à leur corps et à leur environnement.

Henriette Goldenbaum, responsable des activités musicales aux Cemea fait se rencontrer Gerda Alexander, fondatrice d'une école de formation à l'eutonie et Léo Schmitt, responsable des activités physiques aux Cemea au début des années 50. Ce dernier, rapidement conquis par les pratiques de Gerda Alexander, n’aura de cesse de rendre l’eutonie accessible à tous les miltant•s des Cemea.

Une rencontre "naturelle"

L’eutonie est une démarche qui s’inscrit dans tous les moments et toutes les activités de la vie. La rencontre avec l’éducation nouvelle n’est donc pas le fruit du hasard. Toutes deux se retrouvent dans l’essentiel : le respect de la personne et le développement de l’autonomie. L’eutonie n’enseigne pas un modéle, un tonus idéal mais crée les conditions pour que chacun•e puisse explorer à sa manière, à sa mesure, la fluidité tonique, l’énergie nécessaire aux situations de la vie, où l’expression singulière de chacun•e est encouragée, stimulée.

L’eutonie constitue une part de la mémoire collective des Ceméa car ses pratiques se sont développées, avec l’action de Léo Schmitt et de Gisèle de Failly, dans tout le mouvement, à partir des années 50, avec l’aide de Gerda Alexander elle-même qui animait tous les ans une formation réservée aux responsables et aux militant•es des Cemea, jusque dans les années 80.

Dans les années 1960, il est alors proposé dans la majorité des stages de formation d’animateur•rices, une pratique liée à l’eutonie : la cure de santé.