Fabriquer du commun dans le numérique : contributions des Ceméa

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Après les projets Zourit et Scribe, les Ceméa développent et produisent de nouveaux logiciels libres et reversent leurs productions à la communauté. Parce que les efforts de chacun·e doivent profiter à toutes et tous, les Ceméa offrent le fruit de leur travail.

Le numérique, outil de solidarité pour et entre tous et toutes

Depuis plusieurs années, les Ceméa se sont dotés d'une mission "éducation et numérique libre" répondant à un enjeu sociétal incontournable du fait de la présence  du numérique dans la vie quotidienne. Cela  nécessite des positionnements éthiques et marqués passant par une éducation à l'esprit critique d'une part mais aussi par une éthique dans les choix des outils.

Le « Petit Rapporteur »

Ce programme, créé par les Ceméa, pour recueillir des données en interne sur leur activité, devient un « logiciel libre ». Ainsi, le code informatique produit pour créer ce logiciel devient un « commun » numérique  et peut être repris par d’autres, modifié, réutilisé et copié sans rien devoir en retour, si ce n’est de  conserver l’aspect libre du logiciel original.

Pourquoi libérer du code ?

Depuis de nombreuses années, les Ceméa se sont positionnés comme soutien aux valeurs du logiciel libre et aux communs du numérique :

  • par la création du logiciel libre Zourit (https://zourit.net/ ), utilisé par une grande majorité d’associations territoriales du réseau Ceméa et par plus de 220 associations diverses et variées, externes au réseau, 
  • par la création d’une mission nationale dédiée à soutenir des initiatives et à promouvoir cette éthique
  • par la formation,
  • par les partenariats avec Framasoft, l’APRIL et 
  • par leur présence aux grands événements du libre (JDLL)…

Tous ces efforts s’accompagnent d’une volonté de soutenir les communautés qui œuvrent pour un monde numérique plus respectueux des utilisateurs·rices et de leurs données. Il était donc naturel pour les Ceméa de reverser à leur tour dans le pot « commun » en contribuant à faire du projet « Petit Rapporteur » un projet libéré. Ainsi, le code informatique produit par les Ceméa pour créer ce logiciel permettant de recueillir des informations ciblées devient un « commun » numérique au bénéfice de toutes et tous.

Comment libérer du code ?

Techniquement, aucune opération spéciale n’est requise pour « libérer » un logiciel. Il suffit de dire que le code est libre en indiquant sa licence et d’en donner l’accès publiquement. C’est ce que les Ceméa ont choisi de faire dans la forge de leurs logiciels : https://gitlab.cemea.org/mallette/petit-rapporteur

Et, en plus du code logiciel, ils fournissent en plus du code logiciel, une documentation garnie permettant à d’autres informaticien·ne·s de mieux s’approprier l’outil et de le faire évoluer. 

La libération d’autres programmes

Deux autres programmes viennent s’ajouter à la libération du « Petit Rapporteur » :

Contribuer aux communs numériques

Contribuer aux communs est une opportunité ouverte à toụs·tes, et non réservé aux informaticien·ne·s. Ainsi, vous, lecteur, lectrice de cet article, pourriez-vous publier des ressources « ouvertes » (images, textes, sons, vidéos…) en indiquant une licence libre de type « Creative Commons » à vos créations.

Peut être, êtes-vous intéressé·e par la découverte de réseaux sociaux éthiques, ou bien encore par des solutions ouvertes qui correspondent mieux aux valeurs que vous défendez?

Rejoindre les sujets des communs du numérique aux Ceméa

Toute personne intéressée peut contacter le responsable de la mission « Éducation et communs numériques » à l’adresse mlen@cemea.asso.fr