La force des petites républiques : pourquoi il faut investir dans l'Éducation Populaire
Dans une tribune parue le 7 juin 2025 dans Ouest France, plusieurs organisations, actrices de l'éducation populaire, alertent sur les dangers à réduire leurs ressources, notamment par rapport au rôle qu'elles assument pour la cohésion sociale.
Un "bien commun" qui valorise les territoires et les rend attractifs
Signée par Hexopée, le Mouvement Associatif, le CNAJEP, la COFAC, l’UNAT, le Fonjep et ESS France, la tribune rappelle le rôle fondamental que jouent les associations d'éducation populaire en générant "lien social, culture commune, transmission de savoirs, innovation et sentiment d'appartenance" sur l'ensemble des territoires.
Ainsi, loin d'être une charge budgétaire, elle est un maillon essentiel de l' écosystème économique. Réduire son financement, c'est fragiliser simultanément l'emploi, la croissance locale et le pacte social - un prix
bien supérieur aux économies illusoires envisagées.
L’Education Populaire n’est pas un poste de confort que l’on peut rogner à loisir ; c’est l’ossature invisible qui permet à une République de tenir debout.
Chaque jour, nos associations ouvrent des bibliothèques de rue dans les quartiers populaires, des écoles de musique, de théâtre, des maisons de quartier et des centres sociaux, ou encore des lieux pour l’habitat des jeunes, restaurent le patrimoine, organisent des ateliers de débats pour les lycéens comme pour les retraités, révèlent des talents artistiques là où les équipements culturels font défaut, accompagnent les habitants dans leurs démarches numériques ou leurs actions pour le climat.
Dans la rubrique POINT DE VUE du site de Ouest France, la tribune publiée le intitulée « Pourquoi il faut investir dans l’Éducation Populaire »